©Charles Spencelayh - 1865-1958
Avertissement : Si votre mari vous appelle affectueusement
"mon chou", mais qu'il critique le film que vous regardez parce que
"c'est un navet", qu'il vous encourage à
"manger des carottes sous prétexte qu'elles rendent aimables", qu'il commence à vous trouver
"grosse comme une patate" avec
"un petit pois dans le cerveau", qu'il vous prie d'arrêter de lui raconter des
"salades", et qu'il ne vous donne pas
"un radis" pour aller faire les soldes, en vous répétant
"t'as vu ma pomme, tu me prends pour une poire !" (oui, ce sont des fruits), et qu'il adore vous indisposée en public au point de vous faire
"rougir comme une tomate" (oui, encore un fruit)…, je vous invite à douter de la sincérité de son
"mon chou" d'introduction.
> Les légumes verts sont réputés plus positifs que les
légumes secs (mis à part quelques exceptions). Évitons de confondre légumes secs, par exemple
les lentilles et les pois chiches, avec les
céréales, le riz, le blé,..., et observons la prudence avant de tirer des conclusions trop hâtives, car les interprétations varient considérablement selon le contexte dans lequel on a vu le légume : dans un
potager ou dans un
plat, chez le
marchand ou dans une
serre, et selon sa spécificité.
> Pour tous les genres de légumes, c'est le soulagement des épreuves, une amélioration du confort matériel quand ils sont vus en saison; et c'est l'arrivée des tourments et des inquiétudes quand ils sont vus hors saison, par exemple des endives en été ou des aubergines en hiver.
Les interprétations ci-dessous ne donnent qu'une tendance, un aperçu de ce qui est possible.