En H.V., les pratiquants ressentent au début des séances une ou plusieurs douleurs localisées à endroit bien spécifique : les dents, le ventre, le genou gauche, l'oeil droit ou gauche, les mains associées au pouvoir agir, les reins associés à la peur, le foie associé à la colère… Les maux de tête, eux, illustrent la remontée des conflits au conscient. Pour chacun, l'endroit correspond à un souvenir, un vécu qui lui est propre, qui concentre la douleur qu'il ne peut pas exprimer avec les mots. L'endroit du corps qui fait souffrir focalise toutes les douleurs morales, anciennes ou plus récentes, mais de même nature et met en évidence une problématique particulière. La douleur peut être un remake d'une vraie douleur physique qui a laissé des séquelles dans l'esprit du pratiquant. Par exemple, des pratiquants revivent, en séance d'Hyperventilation, des douleurs qu'ils avaient déjà éprouvées pendant une hospitalisation ou lors d'un léger accident, et qui se datent très loin dans leur histoire. J'ai remarqué qu'à chaque fois, ils n'avaient pas pu…… se plaindre ou n'avaient pas été écoutés ou entendus, encore moins compris et, très logiquement, ils n'ont pas été soulagés. La conséquence de ce déni de leur douleur est qu'ils ont imprimé dans leur mémoire plus ou moins consciente qu'une douleur est nécessaire pour un mieux plus tard et ils ont appliqué cet axiome à toute leur vie. En réponse, ils ont établi à leur insu un bon nombre d'interdits ou accumulé des frustrations futiles et inutiles. |
Souffrance d'enfance de Gehard Demetz
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