Les freudiens ont réduit les scénarios où apparaissent les armes à une signification strictement sexuelle. Les jungiens leur attribuent un rôle un peu différent. Ils surgissent, selon eux, pour mettre en évidence les conflits de l'intéressé en général ou bien les rapports de force entre lui et autrui ou encore ses combats intérieurs vis-à-vis de l'idée qu'il se fait de la sexualité. Dans le même temps, ils conseillent un réajustement du pôle féminin et du pôle masculin pour celui qui espère un accomplissement, un accomplissement intérieur s'entend !, et vivre un état d'équilibre au grand jour et au-delà des tourments obscurs et indéfinissables dont il est souvent la proie. L'homme vaincu rend toujours les armes. L'homme fort, lui, offre son épée, en signe d'amitié. Aesculape fit fuir les serpents avec son bâton, Hermès les réconcilia de son épée. Dans le symbolisme, une distinction a spontanément été faite entre les armes rustiques, bâton, massue, GOURDIN gourdin, etc., les armes de défense ou de chasse, couteau, poignard…, et les armes nobles, épée, lance, arc,…, du chevalier dont les qualités intrinsèques suffisent à établir la paix. |
Le livre
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