©Jean Béraud - 1848-1935
Un manteau de femme : FEMME - Quand on est un homme, dommage! Elle va rester distante, car on ne sait pas la rassurer... à moins qu'elle ne cache sa vraie vie. > Mais quand on est une femme, quoi de plus naturel qu'un manteau de femme. Le porter est un signe avant-coureur d'un grand soutien. On gagne en assurance, en force et en dynamisme. On installe ses projets comme on l'entend.
Un manteau d'homme : HOMME - Quand on est une femme, attention, les hommes aux manteaux sont cachottiers, parfois pervers. > Si on est un homme, c'est l'annonce d'une réussite professionnelle, d'une avancée sociale.
Un manteau neuf : NEUF - S'il est plaisant, qu'il est à son goût, à sa taille, on bénéficie d'un petit coup de pouce de la Providence. Chance prochaine !
Acheter un manteau : ACHAT - Signe d'un grand manque de confiance en soi. Sa situation ou quelqu'un nous place dans un état d'insécurité quasi permanente. On ressent le besoin de se protéger de son environnement au sens le plus large.
Un manteau rapiécé, sale, usé, déchiré : DÉCHIRÉ - USÉ - RACCOMMODÉ - Il marque le début d'un déclin à tous les niveaux. Déclin social, pertes financières, accompagnés d'une disparition de son cercle relationnel. Solitude, désarroi, une période très dure psychologiquement.
©Boris Kustodiev - 1878-1927
De fourrure : FOURRURE - Que l'on continue à dormir tranquille, la prospérité est assurée. Richesse matérielle surtout, dont découlent plus de confort et plus de soutien affectif. On est à l'abri de tous les besoins sous peu.
De laine ou de feutre : LAINE - Comme le manteau de fourrure, il est signe de protection face aux contraintes matérielles, mais à un degré moindre. Par contre, il apporte plus de sagesse personnelle et assure un excellent développement du champ de conscience.
Blanc : BLANC - C'est le féminin qui est en cause. On a besoin d'affection et on a quelques difficultés à se l'avouer. On cherche sans doute désespérément un Autre qui comprenne, "prendre-avec", qui rassure. Un noeud reste à défaire avant de pouvoir trouver l'âme sœur. Cela étant, le manteau blanc dans la mesure où il est propre, et en bon état, souligne un trait de sa personnalité à savoir une nature intègre, faite de bons sentiments, dotée d'une forte propension à la compassion. Le blanc est un symbole de pureté !
Rouge : ROUGE - Il met en garde sur ses propres élans quand on le porte, qui sont anarchiques, irrationnels, compulsifs. Certaines fréquentations vont essayer d'entraîner sur des terrains glissants. Conflits à venir.
Mettre un manteau : ENFILER - On fait face à ses difficultés, seul…. et que l'on résout. Dans ce contexte, le manteau montre ses aspirations au changement, surtout à un changement affectif. C'est aussi l'acte de se protéger soi-même et il confirme l'idée que l'on a les moyens, les atouts, et les talents de se réaliser par soi-même. Initiatives des plus heureuses et ce que l'on engage comme démarches s'avère favorable. > Mettre un manteau, c'est endosser quelque chose. S'il est neuf, c'est la chance qui sourit ; s'il est vieux ou usagé, c'est la malchance et les larmes annoncées.
Enlever un manteau : On comptait sur quelqu'un, hélas, il va se défiler. Désillusion prochaine sur un tiers. D'autre part, c'est aussi l'indication que l'on se défait de son potentiel pour cause d'éparpillement. > S'il est sale, vieux ou déchiré, c'est l'inverse, on se débarrasse en bloc de problèmes et de tracas anciens.
Donner son manteau : DON - C'est une grande preuve de générosité, mais ce sont les autres éléments du scénario qui disent si ce geste attire des profits ou non. Car le manteau représente ses talents, aussi, le donner ou le prêter à quelqu'un équivaut à donner à autrui, son être intérieur.
Que chacun inspecte avec circonspection le personnage à qui il remet le manteau, les circonstances de l'acte, et les réelles intentions qui se cachent derrière ce geste.
©Ernst Ludwig Kirchner - 1880-1935
A ce propos, je renvoie au livre d' Alice Miller - "C'est pour ton bien ou les racines de la violence chez l'enfant" - qui revient sur le cas d'une de ses patientes, fille de pasteur protestant. Elle avait été élevée dans l'exemple de St Martin qui a partagé son manteau avec un mendiant. Beau geste ! pense-t-on à part que… ce n'était que la moitié de son manteau. St Martin s'est bien gardé de descendre de cheval et de mettre les pieds dans la gadoue. Il a continué son chemin. Il n'a à aucun moment proposé d'élever le mendiant à son niveau, en le hissant sur son cheval et de le conduire à un autre endroit. Il l'a, au contraire, bel et bien laissé choir, là où il se trouvait, sans autre perspective que celles qu'il connaissait déjà. Donner son manteau, dans ce cas de figure, met en valeur l'inflation du Moi de St Martin. Il n'y a rien d'humble dans son don, il est reparti avec un peu plus d'orgueil en lui sûr qu'il avait été charitable.
Un manteau imperméable : IMPERMÉABLE - On se retranche derrière une façade. Sa technique de protection est de paraître imperméable à l'ambiance environnante. > L'imperméable porter par temps de pluie signifie que, pendant une courte période, on profite de forces supplémentaires pour agir… à couvert. C'est dans ce laps de temps que l'on prend les décisions essentielles pour sa vie, sans influence extérieure. Réussite. Maintenant, il reste que si l'esprit a eu recours à l'imperméable, c'est parce qu'il sait que le point faible est de trop écouter les avis des autres. A chacun de savoir se protéger. > Porté par temps ensoleillé, il prévient d'un ralentissement des affaires, d'insuccès, de quelques déceptions sentimentales.
Un manteau sans manche : MANCHE - A mi-chemin entre la réussite et l'échec, on reste les bras ballants. Période d'attente, on ne possède pas tous les éléments pour conclure ce que l'on souhaite. Des imprévus, des obstacles, retardent ou stoppent une partie de ses activités.
Un manteau avec capuche : CAPUCHE -
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