Tout vêtement vient du tissu venant lui-même de fils ou de fibres de soie, de coton, de laine, et autres matières végétales ou animales. Le saviez-vous ? Le tissu qui donne notre vêtement est parfois composé de bambou, de genêt, de noix de coco, d'ortie, de paille, … Ce sont les fibres végétales. Pour ce qui est des fibres animales, votre écharpe en cachemire est faite de barbichette de chèvre, remerciez le lama pour votre manteau en alpaga, tous les lapins albinos pour votre pull en angora. Les fibres produites par sécrétion (soie et fils d'araignée) protégeront les jambes des dames du froid, en devenant des bas. Aujourd'hui, le vêtement a évolué, il doit être léger et chaud. C'est possible grâce aux matières incluant des fibres artificielles aux noms barbares tels que : Acétate de cellulose, Lanital, Carbone, Acide Polylactique, Élasthane, Polyéthylène… Voilà, pour les quelques points de précisions historiques. Mais peu importe que le tissu soit obtenu à partir de caséines de lait ou d'hydrocarbure, c'est la qualité du vêtement qui prime dans un scénario onirique, belle ou médiocre, comme au temps des soufis pour ne citer qu'eux, et qui fait varier le sens de l'interprétation. Un tissu déchiré, sale, a des conséquences fâcheuses pour la vie éveillée, avec séparations, ruptures. Un tissu de bonne qualité, propre, promet des événements agréables, une vie matérielle confortable, du succès. La laine a été un produit très précieux pendant des millénaires, grâce à sa vertu qui est de réchauffer et sa particularité qui est de durer dans le temps. Elle devint très vite la base des vêtements, des couvertures, des tissus plus ou moins nobles. Elle fut exploitée pour les matelas, garants du confort du dos et de la colonne vertébrale. Elle évoque donc l'assurance d'une stabilité dans tous les domaines de vie. La laine, en songe, est toujours significative d'une réussite financière, résultat logique et naturel de son propre travail. |
©Sofia Doglio
©Tom Sierak - 1961-...
|