Tout vêtement vient du tissu venant lui-même de fils ou de fibres de soie, de coton, de laine, et autres matières végétales ou animales. Le saviez-vous ? Le tissu qui donne notre vêtement est parfois composé de bambou, de genêt, de noix de coco, d'ortie, de paille, … Ce sont les fibres végétales. Pour ce qui est des fibres animales, votre écharpe en cachemire est faite de barbichette de chèvre, remerciez le lama pour votre manteau en alpaga, tous les lapins albinos pour votre pull en angora. Les fibres produites par sécrétion (soie et fils d'araignée) protégeront les jambes des dames du froid, en devenant des bas. Aujourd'hui, le vêtement a évolué, il doit être léger et chaud. C'est possible grâce aux matières incluant des fibres artificielles aux noms barbares tels que : Acétate de cellulose, Lanital, Carbone, Acide Polylactique, Élasthane, Polyéthylène… Voilà, pour les quelques points de précisions historiques. Mais peu importe que le tissu soit obtenu à partir de caséines de lait ou d'hydrocarbure, c'est la qualité du vêtement qui prime dans un scénario onirique, belle ou médiocre, comme au temps des soufis pour ne citer qu'eux, et qui fait varier le sens de l'interprétation. Un tissu déchiré, sale, a des conséquences fâcheuses pour la vie éveillée, avec séparations, ruptures. Un tissu de bonne qualité, propre, promet des événements agréables, une vie matérielle confortable, du succès. Le coton, de l'arabe al kutun, a été utilisé et développé dès 8000 ans avant J-C. Les gens vivant dans les régions au climat tropical - au Mexique par exemple - ont vite compris l'intérêt de se fabriquer des vêtements légers et chauds à la fois. Parce que le coton donne un tissu de belle qualité, il est symboliquement associé aux réussites... surtout matérielles. Les pauvres se contentaient d'étoffe plus grossière. |
©Rafał Olbinski
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