 Effleurer par envie de toucher : À ne pas confondre avec "toucher du doigt". Dans la mesure où effleurer, ici, n'est pas un geste de tendresse, mais répond à une volonté de "sentir" par le toucher ce que l'on voit, effleurer devient un geste d'évaluation, de comparaison parfois. On peut évaluer la qualité d'un tissu, d'un cristal ou d'un objet en l'effleurant simplement.
> Pour les autres cas de figure, effleurer peut dénoncer un manque d'audace ou être la confirmation que la vie passe sans que l'on puisse y participer pleinement.
Effleurer une joue, un visage : - CARESSE - Tout dépend de l'intention qui accompagnait le geste. Car on peut effleurer une joue, la sienne ou celle d'un Autre, pour un toute raison que la caresse est assez préjudiciable donnée ou reçue en songe. Un aveugle peut effleurer un visage pour se faire une idée exacte de la morphologie. Un méditant le fait parfois avant ou après la prière, il existe d'autres exemples.
> Retenons que mis à part la caresse, effleurer une partie du corps marque la volonté d'aller au-delà des apparences, de vouloir comprendre en profondeur les éléments qui échappent à l'entendement au premier abord.
Effleurer les cordes d'un instrument : INSTRUMENT - VIOLON - VIOLONCELLE - HARPE - LYRE - GUITARE - ARCHET - DOIGTS - SON - Effleurer une corde est l'amorce d'un morceau de musique. Si le son reste doux, que la musique se veut calme et suggestive, c'est un bon début pour espérer entrevoir la fin de ses soucis.
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©Vassili Tropinine - 1776-1857
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