Rêve de CAPUCHE

Préambule

De la même façon que le bonnet, la capuche, ou le capuchon, est associée au monde de l'enfance. Sa fonction première est de protéger des intempéries. Ce qu'un adulte peut supporter, un enfant ne le peut pas toujours.

Dans différentes traditions, le capuchon était le symbole d'invisibilité et plus encore, d'après Chevalier et Gheerbrant, un symbole de disparition et de mort. Il est également un haut symbole d'élévation spirituelle.
La capuche onirique peut évoquer une défense naturelle contre des contrariétés de toutes sortes, contre des déceptions. En porter une ménage de bien des désagréments. Comme elle couvre les oreilles, elle atténue les bruits extérieurs, et dans ce cas, elle est une invitation à être sourd aux mesquineries.
Une partie de la réalité, la plus sordide, épargne ce lui qui la porte, l'inconvénient est qu'elle filtre également les tentatives de malversations de tiers qui cherche à cacher quelque chose.
Elle permet également de ne pas être entièrement vu. La jeunesse d'aujourd'hui, qui se sent ignorée par le monde des adultes, a choisi de se recouvrir la tête avec d'amples capuches. Hasard ? ou réponse à "tu ne veux pas me comprendre, alors je disparais de ta vue?" Ainsi, se voir avec une capuche en songe, dit qu'on accepte de ne laisser percevoir qu'un tout petit bout de sa personnalité. Et réciproquement, on n'accède au monde que partiellement.
Au positif, la capuche est un présage de bonnes nouvelles dans le domaine affectif et sentimental, car quelqu'un va chercher à aller au-delà du voile.

Signification Reve capuche Julien Dumas

©Julien Dumas

BONNET  CHAPEAU  TÊTE

Signification Reve capuche fourrure

©Robert Peary - explorateur - 1856-1920

Interprétations

Une pratiquante d'H.V., dont les premières séances étaient essentiellement une longue description de sa période d'enfance, se voyait petite fille couverte d'une capuche. Cette capuche, parfois capuchon, figurait le noyau central de ses chocs émotionnels. Effectivement, elle se plaisait à disparaître aux yeux de tous, à commencer par ceux de ses parents, qui ne la voyaient pas, ne l'entendaient pas, ne la connaissaient pas - et qui ne la connaissent toujours pas -.
Tout le travail qui a suivi, a été une belle réparation de cette souffrance, de ce manque d'existence aux yeux des autres. Dans la vie professionnelle, cette jeune femme a d'instinct choisi l'écriture pour se faire VOIR et se faire entendre. Elle canalise maintenant admirablement ses intuitions.

gland

BONNET  CHAPEAU   TÊTE