Voir un cavalier : On espère accéder à un autre statut que celui que l'on a, mais il faut encore faire du chemin. Déceptions, mauvaises nouvelles.
Être soi-même un cavalier : Ses espoirs de réussite voient une concrétisation sous peu. Bon présage, si le cheval obéit évidemment.
Le cavalier très célèbre et montré en exemple abusivement, à mon avis et à l'avis d' Alice Miller, est St Martin. Du haut de sa monture, il offre la moitié de son manteau à un pauvre hère. Dans l'enthousiasme général, on ne retient que le geste de l'offrande. Mais ce cavalier, qui se garde bien de donner TOUT son manteau, ce qui aurait pu être le minimum, se garde encore plus de descendre à terre pour éviter de marcher dans la gadoue et se garde encore plus de hisser le pauvre homme jusqu'à lui. Il le laisse dans sa condition de pauvre, sans force et sans ressource et passe son chemin en ayant pris soin de fortifier sa "bonne" conscience en jetant un bout de manteau... lequel bout de manteau n'a sûrement pas créé de grands bouleversements dans l'existence de cet homme. No Comment !
St Martin
Enfin, retenons que si le chevalier est autant capable de prouesses militaires que de galanterie, le cavalier est plus rustique. "Je l'ai trouvé un peu cavalier", commentait ma Grande-Tante lorsqu'un individu s'exprimait mal ou se comportait mal en société.

|