©Walter Langley - 1852-1922
Consoler ou être consolé : CHAGRIN - C'est la cause du besoin de consolation qui précise l'interprétation. De quoi console-t-on ? d'un décès, d'une rupture sentimentale, d'une perte d'emploi, d'un vol, d'un accident... ou d'une plus grande affliction ? A noter que pour une consolation onirique dont on ne connaît pas la cause, l'interprétation est toujours défavorable car consoler gratuitement sans qu'il n'y ait aucune raison d'être malheureux annonce de lourdes épreuves à venir. > Consoler un Autre dans le besoin, augure de difficultés autant pour le rêveur que pour celui qui reçoit ce soutien moral. Le présage illustre également sa tendance à gaspiller son énergie. > Consoler un Autre qui est aisé et dans la joie, dit que l'une de ses connaissances et aisée va être réduite à avoir besoin des autres suite à une épreuve trop importante pour elle seule. > Consoler un Autre qui est dans la peine ou les épreuves, on reçoit soi-même et sous peu de l'aide, de la compréhension, des soutiens effectifs pour améliorer sa situation. Être consolé : Par qui ? De la même façon que ci-dessus, la tradition tient compte de la situation personnelle du rêveur, s'il est dans l'aisance par le confort matériel ou moral, s'il est valide ou au contraire s'il est pauvre, malade ou sous le coup de bouleversements personnels éprouvants. > Quand on est aisé, recevoir une consolation en songe annonce l'inverse. On bute sur des personnes hostiles, on peut être amené à réduire son train de vie. > Quand on est dans la peine ou les épreuves, recevoir une consolation en songe prévient d'un juste retour des choses ou d'un renversement de situation à son avantage. On a été entendu par les Dieux ou la Providence et on entre dans une phase de vie prospère. > Quand on est dans le besoin, recevoir une consolation signe la fin de la précarité. On va pouvoir recommencer à prendre des initiatives et à envisager des projets.
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