©Mike Davis - 1946-... Le pire des mondes possibles
Voir un bidonville : Avertissement sur un possible échec pour ramener à une plus juste proportion ses espoirs. On a tendance à nourrir des plans sur la comète sans prendre le temps d'y réfléchir ou de les élaborer.
Habiter dans un bidonville ou s'y promener : Y habiter est plus défavorable qu'y déambuler simplement, étant donné qu'habiter laisse peu d'espoir au déménagement, autrement dit au changement. On peut se retrouver bloqué dans une situation inextricable faite d'incohérences et d'absurdités, et/ou se confronter à des décisions arbitraires que l'on subit. En prime, on connaît des tensions familiales. > S'y promener seulement ou le traverser, l'interprétation est identique, la nuance est que la période de difficultés est plus courte.
Se perdre dans un bidonville : ERRER - Le risque de prendre de mauvaises décisions sous peu est grand. Il s'agit d'un avertissement pour éviter des engagements hasardeux.
Rencontrer des habitants : GENS - Quand ils sont sympathiques, chaleureux, qu'ils conversent facilement, on profite dans la vie éveillée de soutiens et de conseils inespérés. > Quand ils sont froids, réservés ou agressifs, ils illustrent les rivalités auxquelles on se confronte maintenant ou sous peu. > Un contact avec un habitant - ou une - en particulier,... et dans la mesure où la personne est bienveillante... annonce une amitié peu ordinaire à venir. On est sur le point de rencontrer un genre d'âme soeur. De plus, l'Autre étant symboliquement une facette de soi-même, cet habitant du bidonville illustre la part de soi qui pose beaucoup d'interdits à son évolution matérielle ou sociale. Lui parler, s'accorder avec cet Autre va permettre de désamorcer les blocages existants.
Quitter le bidonville : PARTIR - QUITTER - Quand on le quitte pour un autre lieu plus agréable, le présage est prometteur. On achève une période de turbulences, une phase de vie semée d'embûches. On quitte également les personnes nocives pour se recréer un relationnel sain.
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