©Jean-Baptiste Greuze - 1725-1805
Faire la charité à un Autre : Est-on plus attentif aux besoins des autres qu'aux siens? C'est une piste de réflexion. Si l'on constate un déséquilibre dans la vie éveillée venant de sa propension à s'oublier au profit d'autrui, le présage est une invitation à s'occuper de soi avant tout. Il y a un risque de se laisser aveugler par la pitié et confondre spoliation intellectuelle et aide constructive. > Avoir le sentiment d'avoir fait la charité après avoir donné quelque chose, -> DON - > D'une manière générale, la charité s'interprète comme l'aumône, aussi je laisse le soin à chacun de nuancer -> AUMÔNE -
Un Autre nous fait la charité : Les circonstances de cet acte sont à étudier. Est-on en train de mendier ? Cet Autre, a-t-il ressenti que l'on est dans le besoin ?... On peut être amené à soutenir un tiers dans les jours à venir.
Précisions : La charité, l'aumône, le don, demandent de développer son discernement à celui qui donne... dans la vie éveillée comme dans les songes. Car, donner à un flambeur ou une personne qui ne sait pas gérer son argent ou ses biens conduit à connaître soi-même une période de pénurie. Faire la charité à celui qui mérite qu'on le soutienne est plus recommandé. On en tire à terme des profits et/ou des satisfactions pour soi.
Il est utile de garder à l'esprit le Proverbe "Charité bien ordonnée commence par soi-même".
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