Quand on est le dirigeant : Que dirige-t-on, école ou prison, un état, un peuple...? On est en passe de prendre des décisions cruciales, et cette perspective n'enchante guère. On peut aussi intervenir comme médiateur dans un conflit. > Selon les autres éléments du scénario, être dirigeant exprime une volonté de transformer la nature des relations de domination-soumission avec un tiers, alors qu'on est le soumis. On aspire à renverser ces rapports de force mais on ne sait comment s'y prendre. Quel que soit le contexte, être dirigeant est toujours satisfaisant pour mener ses actions à réalisation.
Quand on est le dirigé : On va devoir accepter l'emprise d'un tiers sur une période plus ou moins longue. MAIS être dirigé peut aussi décrire sa situation actuelle, à savoir que l'on est déjà prisonnier de l'entourage immédiat, privé ou professionnel, que ses décisions sont induites par autrui, que l'on a perdu le contrôle de ses pensées, de ses choix, de ses agissements. Ce type de scénario met en évidence un début de révolte sous-jacente et sa colère contre sa propre impuissance. C'est un bon point pour une prise de conscience des anomalies qui existent dans ses rapports avec autrui.
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Obama par ©Mark Seliger
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