Herr Nilsson - Street Art Stockolm
Voir Blanche-neige ou simplement y penser renvoie à la jalousie qui s'est installée insidieusement dans son environnement sans que l'on n'y ait pris garde. Elle est en relation avec sa propre naïveté, à une faiblesse par rapport aux réalités dures et crues de ses relations avec autrui. Il est utile de revenir à moins de complaisance avec les autres et de penser davantage à son propre sort. Attention aux médisances d'autrui.
Le prénom doublement blanc évoque la pureté, l'immaculé. > Pour une femme, il révèle une difficulté de contact avec les hommes ou sa propre féminité. La neige, c'est le froid apparent, l'absence de vie, l'isolement, la retenue des émotions. À chacun d'adapter avec son vécu actuel.
Une des pratiquantes d'H.V. que j'ai eue en séance dit: "L'image qui me vient c'est Blanche-Neige qui se réveille. C'est le Prince charmant qui l'a réveillée." Moi : "Et avant?" Elle : "On l'a empoisonnée. " Moi : "Et avant?" Elle : "On l'a abandonnée(..) " Puis elle entreprend de raconter l'histoire dans une version revue et corrigée par elle-même : "Blanche-neige est dans la forêt. Il fait noir, il y a plein d'oiseaux qui crient, elle a peur. (..) Après Blanche-Neige s'est rendu compte que ce n'était rien les cris. Mais c'est qu'il faisait noir. Il suffit qu'il fasse jour et tout de suite, ça change tout. " Suite à cette séance, on a pu aborder sa problématique avec les hommes, son incapacité à se livrer, sa difficulté à affronter son intimité. Avec Blanche-neige qui " se réveille ", tous les espoirs lui étaient permis. Il restait à traverser la peur, les cris, le noir, l'empoisonnement (par qui ?), l'abandon, autant de thèmes qu'elle avait évoqué et qui retraçaient son histoire. Elle pouvait dire que Blanche-Neige, qui était une partie d'elle-même, était la plus belle par exemple...
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