Pendant les séances d'H.V., lorsque les conflits intérieurs deviennent trop envahissants ou qu'ils sont difficiles à identifier, la collision mentale est inévitable. Le pratiquant se manifeste par des cris, car il a l'impression que son crâne ou sa tête sont serrés dans un étau et que quelqu'un serre, toujours plus fort. C'est assez bref en temps quantitatif, maxi 3 secondes, mais très intense. La sensation de ce cerveau compressé le rend amorphe et le plonge dans la plus grande perplexité, dans un premier temps. À l'étape suivante, il est en mesure d'exprimer verbalement son conflit et l'aborder sans appréhension, cela étant d'autres pratiquants préfèrent éviter le sujet. Peu importe, il ne faut jamais forcer. L'essentiel est de ressentir dans son corps la marque du trauma. Dans d'autres cas, l'étau et son étreinte figurent simplement un secret trop lourd à porter qui encombre les pensées et qui interfère dans les réactions, car les secrets parasitent toujours le comportement naturel. |
©Joseph Caraud - 1821-1905
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