Si l'iconographie est un Art détenu par quelques peintres d'une sensibilité particulière, qui permet au méditant de se mettre en relation avec l'énergie spirituelle et spécifique de l'entité représentée, le Christ, Marie, St Antoine, Ste Rita, …, et qui est très fortement encouragée, la représentation des Idoles, elle, dans toutes les religions est condamnée. Pourquoi ? Son danger est qu'elle favorise l'idolâtrie au détriment de la prière effective. Ce qui revient à dire que l’idolâtrie empêche l’état de prière qui est méditation. L'idolâtrie est la forme pervertie de l'amour que l'on doit à Dieu. C'est l'expression vulgaire de sentiments indifférenciés à l'égard de Dieu, crainte, peurs, espoir de se faire remarquer, volonté de se racheter à moindre effort, … Les hommes ont vite remarqué que c'était beaucoup moins fatigant d'honorer des idoles que consacrer une partie de son énergie, c'est-à-dire son temps, son esprit, son cœur, à Dieu, et d'adapter le comportement afin de leur mettre en adéquation avec les aspirations spirituelles. Une petite offrande par-ci, une autre par-là, et le tour est joué ! croit-on,… On a gagné sa place au paradis, on peut retourner vaquer à ses occupations. C'est très certainement la raison pour laquelle le Christ a condamné l'argent et les idoles, d'un bloc et d'un seul ; que l'Islam condamne les représentations figuratives de Dieu ; et que l'on peut "brûler une statue de Bouddha en toute quiétude si l'on a froid". Autre contexte, autre question : Que représente la star, ou l'artiste célèbre, quand elle est placée au rang des IDOLES ? Là encore, les déséquilibres et les dysfonctionnements psychologiques de la personne dépendante de son idole sont patents et renforcent l'égarement de l'idolâtre. |
James Dean ©Dennis Stock - 1928-2010
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