©Alexander Zick - 1845-1907
Penser à un ogre renvoie bien entendu, à la relation Père-Enfant, Pouvoir-Obéissance, Domination-Soumission. L'ogre est, de fait totalitaire ! Il refuse de contribuer à l'épanouissement, celui des autres comme le sien, il préfère que ce qu'il croit lui appartenir meurt. L'individu de "type ogre" ne peut pas accepter une réalisation qui n'est pas de son ressort, une réussite qui ne lui appartient pas, encore moins la liberté et l'autonomie des siens. L'idée même lui est purement et simplement intolérable. > La question est : Où en est-on aujourd'hui dans ses relations avec les hommes, si l'on est une femme ? Avec ses supérieurs, ses chefs, si l'on est un homme ? Et pour les deux, homme et femme, avec le Père ou celui qui a fait office de Père ? Possible qu'on soit encore tenaillé par de vieilles angoisses, non seulement en ce qui concerne toute forme d'autorité et les rapports de force en général, mais aussi, et peut-être surtout, en ce qui concerne le temps. Temps irrattrapable, croit-on, car plus il passe, plus il semble amenuiser les possibilités de réalisation et de réussite… de son point de vue.
Se voir dans le rôle de l'ogre : Grande invitation à remettre en question le bien-fondé de son autorité-autoristarisme, sa vision rigide sur la vie et ses principes. Peut-être le début de l'apprentissage du partage et de l'écoute dans ses relations.
L'ogre onirique offre l'opportunité de réfléchir au temps qualitatif au regard du temps quantitatif.
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