La langue est si curieuse que le même mot, exécution, s'emploie pour traduire "mettre en oeuvre" des projets, et "tuer après condamnation". On exécute un plan, un morceau de musique, comme un exécute un condamné. La manière dont l'individu est exécuté en songe est source d'enseignements comme la cause de l'exécution. Un condamné à mort par la justice civile est traité différemment d'un déserteur ou d'un traître par les autorités militaires. Selon les coutumes des pays, il y a pendaison, guillotine, injection, lapidation, chaise électrique, fusillade. Paradoxalement, le bourreau, qui est celui qui accomplit l'exécution est signe de longévité quand on l'a vu en songe - d'après les Anciens onirocritiques -. L'exécution, elle, dit que l'on est en train de rompre avec une situation pour un mieux, c'est la bascule dans une autre sphère de vie plus agréable, exempte de faux sentiments, de préoccupations stériles et usantes. |
©James Northcote - 1746-1831
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