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Art naïf ©Paul Kondas
 La fuite onirique est positive, surtout quand on fuit des assaillants, un endroit qui fait peur, ou des dangers divers. Elle dit que l'on va se décider de fuir les insatisfactions de la vie éveillée qui commencent à peser.
Les scénarios de fuite incitent à reprendre ses affaires en mains énergiquement pour améliorer sa qualité de vie. A terme, on acquiert davantage de liberté.
> Dans quelques cas spécifiques, fuir révèle un sentiment de culpabilité né d'un acte répréhensible que l'on a commis, récemment ou dans le passé, et que l'on regrette… surtout quand on fuit des policiers.
Quand on arrive à un endroit différent de celui que l'on a fui, avec des gens bienveillants ou un paysage agréable : Une meilleure qualité de vie nous est promise après que l'on ait réparé des erreurs de comportement ou de discernement, mais l'opportunité de se racheter une dignité est offerte. Belles perspectives donc, sauf quand on se fait rattraper, que l'on arrive dans un lieu hostile, ou que l'on n'a ressenti aucune peur pendant la fuite ou la poursuite.
Les raisons pour lesquelles on a éprouvé le besoin de fuir sont importantes. Quelles sont les circonstances qui ont provoqué la fuite ? Ce sont elles qui déterminent si elle est bénéfique ou non.
> En cas de départ précipité, par exemple face à une catastrophe naturelle, alors que l'on souhaitait rester sur le lieu, la fuite s'avère funeste et avertit de bouleversements spectaculaires des conditions matérielles dont les conséquences se ressentent sur le psychisme.
> Fuir un lieu pour se retrouver dans un cadre plus agréable et plus accueillant présage d'évènements perturbants dans l'immédiat mais assure un renouveau total et satisfaisant pour le moyen terme.
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