Il paraît que l'homme choisit la façon dont il va mourir ! Plus ou moins cruelle, plus ou moins calme... Il semble que chacun d'entre nous se prépare à mourir, "SAIT" que son heure est arrivée. De nombreux témoignages rapportent que le défunt laisse des indices ou prépare son "après-départ". Pour approfondir, les ouvrages d'Elisabeth Kubler-Ross Kubler-Ross, médecin américain, sont instructifs. Dans un scénario onirique, le contact avec la mort est variable : On peut se voir mourir, sentir que l'on est en train de mourir, assister à la mort d'un Autre - une mort brutale, accident, assassinat, … -, être condamné à mort, tuer un Autre ou un animal, être pris dans un carnage, mourir dans un lit… Ce qui est sûr, c'est qu'une mort onirique n'est jamais annonciatrice de décès. Les décès effectifs s'annoncent par chemins détournés, de manière symbolique ou avec force paraboles.
> Se sentir " mort" et pas "comme mort ", en H.V., est fréquente. "Je suis mort, je crois", disent les pratiquants. Ils s'en remettent aisément, et c'est là l'essentiel. > En songe, une mort est un signe avant-coureur d'inattendus, d'un changement d'état, tout en imposant des données nouvelles, heureuses ou désagréables, qu'il faut intégrer dans sa future vie. Mourir en songe est la plupart du temps positif, très positif, surtout pour celui qui traverse une période douloureuse ou pénible. Quand on vit une période ni bonne ni mauvaise, la mort en songe demande de se détacher de quelque chose ou d'un Autre, contre son gré certes, mais pour un mieux.
Rendre l'âme, c'est rendre justement et c'est se délivrer de la pesanteur, se dégager des limitations physiques et matérielles, de l'aspect contraignant de la vie.
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ÉLisabeth Kubler-Ross
©Ralf Scherfose
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