Perle au coin de l'œil, la larme est la conséquence d'une douleur intérieure ou d'une forte émotion trop longtemps contenue.Symboliquement, elle renvoie à la notion de sacrifice, consenti ou subi. On sacrifie quelque chose ou quelqu'un pour acquérir un bien estimé supérieur au sacrifice. Dans certaines peuplades, on sacrifiait un enfant pour que la pluie revienne, il faut en conclure que la valeur de la pluie garantissant la survie de tout un groupe humain était supérieure à la propre vie de l'enfant. Les pleurs entraînent des larmes, étouffées ou non, car on peut pleurer en silence la perte d'un être cher comme on peut pleurer sur soi-même. Dans ce cas, ce type de pleurs est à nuancer avec -> GÉMIR - Si l'on compte, on constate que l'on pleure assez peu dans une vie malgré ce que l'on peut croire au premier abord. Les pleurs sont simplement plus spectaculaires que le rire, car ils sont intenses et signent autant une douleur (physique) qu'une peine (psychique). C'est la larme d'un marin qui redonne vie à la femme squelette. Cette petite goutte d'eau salée tombant de son oeil lui rendit force et vigueur. Conte tiré de "Femmes qui courent avec les loups" de C. Pinkola-Estès. La vraie larme, ou L'-ARME, a pour fonction de dégager l'être humain de sa confusion émotionnelle. Elle tranche la douleur ou l'épuisement qu'il porte en lui comme un fardeau. La larme le sépare de ses tensions, le délivre de ses charges émotionnelles et de ses souffrances. Les larmes, les pleurs, "on pleure à chaudes larmes", sont bénéfiques, quoique éprouvantes. On s'extrait, grâce à elles, de son marasme intérieur, même si des choses désagréables et certaines informations dont on se serait bien passé se révèlent. Elles ont le mérite de clarifier les points obscurs de son parcours. Dans les traditions, la larme est souvent associée à la perle ou à une goutte d'ambre -> AMBRE - |
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